Les enjeux de la présidentielle

Publié le par Ange De Caso

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L’euro fort :
Depuis Maastricht et l’introduction de l’euro nous vivons plus mal le quotidien. Avec « l’euro fort », les bénéfices des multinationales européennes flambent. Nombre de salariés, de chômeurs, de retraités nous confient qu'aujourd'hui, 1€ tend à remplacer 1Fr. Les salariés et les retraités ne voient que hausses des prix et pression à la baisse sur les salaires et pensions. Nous voulons en finir avec l’euro.

* Les salaires : avec les adeptes du slogan à la mode : "travailler plus pour gagner plus", en réalité nous travaillerons plus pour gagner moins et faire gagner plus aux actionnaires. Tant que l'on ne forcera pas la main des patrons ils ne lâcheront pas leurs privilèges. Nous voulons augmenter les salaries et non pas les dividendes versés aux actionnaires et les scandaleux revenus des PDG prédateur. Le capital rançonne le travail, il vit à ses dépens : cela doit cesser.

* Les délocalisations et la précarité : tous se font les chantres de la remise à niveau de la "valeur travail" mais les « grands candidats » proposent de laisser le grand patronat exploiter une main d’œuvre toujours plus précaire. Dans les faits, ils ne remettent pas en cause le recours à la précarité à la sous-traitance et aux délocalisations. Nous voulons supprimer tout recours à la précarité et refaire du CDI la règle.

* Les retraites : il faudra travailler plus longtemps (65, 67 ans…) pour toucher moins sauf pour les plus aisés qui pourront espérer "sauver les meubles" en misant sur un système par capitalisation. Nous voulons le retour aux 37,5 années de cotisation la fin des exonérations de cotisations pour les entreprises (23 milliards d’€). Il faut taxer le capital, et abroger la CSG sur les salaires.

* Logements : Les "quatre grands" prévoient de poursuivre la même politique. La nation laisse au privé le soin de construire des logements que ceux-ci soient de droit privé ou dit sociaux. Pour les uns il faudrait  aider les plus pauvres sous formes d’allocations, pour les autres il faudrait aider les bailleurs par des cadeaux fiscaux. Nous voulons un office national du logement garant de la mise en chantiers  de logements  abordables et financés à long terme par une aide nationale à la pierre. Un tel office devraient empêcher la spéculation immobilière et garantir l’accès au logement pour tous. Les communes ne respectant pas la loi (20% de logements sociaux) seront plus largement taxées. Il faut revenir sur la loi qui transforme les OPHLM publics en établissements à caractère Industriel et Commercial).

* L'impôt et les grandes fortunes : Impôts sur  la fortune, impôts sur les bénéfices ou impôts sur les revenus tous s'accordent à trouver des "solutions" pour les rendre inefficaces et moins contraignants pour les plus riches. Nous voulons en finir avec l’impôt de classe qui privilégie les plus riches. L’Impôt sur les bénéfices, sur tous les revenus et le patrimoine doivent  être revalorisés, la TVA plus durement subie par les couches populaires doit être nettement abaissée. Le consentement à l'impôt (juste et progressif) est un acte citoyen, ceux qui vont se "planquer" dans des pays "accueillants" en refusant ainsi de contribuer au développement de leur pays commettent un acte anti-citoyen qui doit être réprimé. 

* La santé : aucun de ces "grands" candidats n'a pour objectif d'accroître les moyens qui y sont dédiés. Au nom de la rationalisation, de la responsabilisation, de plus en plus de dépenses ne sont plus prise en charge par la sécu. Chacun est contraint à souscrire des assurances complémentaires ou à payer plus de sa poche. Dans ce système c'est toujours les plus modestes qui s'en sortiront le moins bien et les groupes multinationaux qui empocheront la mise. Nous voulons que la  sécurité sociale soit refondée et garantisse une réelle gratuité des soins pour tous. 

* Le Service Public : encore un domaine où le libéralisme qu'il soit de droite ou de gauche conduit inexorablement aux mêmes résultats. C'est l'Europe (les gouvernements qui la compose) qui a engagé la destruction les services publics (privatisations, suppressions de postes…) et notamment celui de l'énergie en cassant EDF et GDF afin d'offrir des profits juteux au grand capital, et au détriment des usagers (augmentation des tarifs, …) La rentabilité reste le maître mot au détriment des utilisateurs de ces services publics, et pour la plus grande joie du capital, qui lui, n’à aucunement besoin de service public.

Nous voulons que l’énergie, l’eau les télécommunications les transports soient rendus à la nation et soustraits à l’emprise du marché et des trusts transnationaux en s’appuyant sur la création d’un pôle bancaire public. Cela est possible comme le montre les renationalisations faites en Amérique Latine.
Les Services Publics doivent rester une des valeurs fondatrice de notre société.

Publié dans Politique - France

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